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Chez Groupe Patrimoine Gestion, nous avons à cœur de vous tenir informés des développements majeurs qui façonnent l'environnement économique et boursier mondial. C'est pourquoi nous avons créé cette rubrique dédiée, conçue pour vous offrir un aperçu concis et percutant des événements clés de la semaine écoulée.


Chaque semaine, notre équipe d'experts analyse méticuleusement l'actualité économique, décrypte les tendances des marchés financiers et sélectionne pour vous les informations les plus pertinentes.


Notre objectif est de vous offrir une lecture à la fois instructive et accessible, mettant en lumière les faits marquants, les chiffres clés et les perspectives qui comptent vraiment. De l'évolution des indices boursiers aux décisions des banques centrales, en passant par les innovations technologiques et les enjeux géopolitiques, nous couvrons un large éventail de sujets pour vous donner une vision globale et équilibrée de l'actualité économique.


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Bonne lecture !


Hebdomadaire du 15/11/2024


📊 Prévisions de croissance de la Commission européenne

🇪🇺 La Commission européenne a publié ses dernières prévisions économiques, anticipant une reprise modérée de la croissance dans la zone euro après une période de stagnation. Pour 2024, la croissance du PIB de la zone euro est estimée à 0,8%, suivie d'une accélération à 1,3% en 2025 et 1,6% en 2026. Cette trajectoire reflète une reprise progressive de l'activité économique, soutenue par plusieurs facteurs.

💰 La consommation des ménages devrait être un moteur important de cette croissance. Avec le ralentissement de l'inflation et la hausse des salaires réels, le pouvoir d'achat des consommateurs devrait s'améliorer, stimulant les dépenses. De plus, la baisse attendue des taux d'intérêt devrait réduire les incitations à l'épargne et favoriser la consommation.

🏭 L'investissement des entreprises est également attendu en hausse, bénéficiant de l'amélioration des conditions de crédit et du retour des bénéfices. Les fonds européens, notamment la facilité pour la reprise et la résilience, devraient également stimuler l'investissement public.

Inflation et politique monétaire

📉 L'inflation dans la zone euro devrait connaître une baisse significative, passant de 5,4% en 2023 à 2,4% en 2024, puis à 2,1% en 2025 et 1,9% en 2026. Cette tendance désinflationniste reflète une réduction durable des pressions sur les prix, malgré une certaine volatilité des prix de l'énergie. La Banque centrale européenne (BCE) devrait voir d'un bon œil ce rapprochement de sa cible d'inflation de 2%.

🇺🇸 Aux États-Unis, l'inflation a légèrement augmenté à 2,6% en octobre, tandis que l'inflation sous-jacente est restée stable à 3,3%. Ces chiffres placent la Réserve fédérale américaine (Fed) dans une position délicate quant à l'orientation future de sa politique monétaire.

Finances publiques et dette

💶 Les finances publiques de la zone euro devraient s'améliorer progressivement, avec un déficit passant de 3% du PIB en 2024 à 2,8% en 2026. Cependant, la situation varie considérablement entre les pays membres.

🇫🇷 La France, notamment, affiche le deuxième pire déficit de l'Union européenne, estimé à 6,2% du PIB en 2024. Le gouvernement français vise à ramener ce déficit à 5,1% en 2024 et sous les 3% d'ici 2027. La dette publique française devrait atteindre 112,3% du PIB en 2024, avec une légère baisse prévue à partir de 2026.

🇪🇺 Pour l'ensemble de l'UE, le ratio de dette publique devrait augmenter, passant de 82,1% du PIB en 2023 à 83,4% en 2026. Cette hausse est principalement due à l'augmentation des dépenses d'intérêts et des déficits primaires.

Situation économique par pays

🇩🇪 L'Allemagne, première économie de la zone euro, devrait sortir de la récession en 2025 avec une croissance modeste de 0,7%. Cependant, des incertitudes politiques persistent, notamment suite au limogeage récent du chef des libéraux du gouvernement.

🇱🇺 Le Luxembourg, quant à lui, devrait connaître une croissance plus dynamique, avec des prévisions de 2,3% en 2025 et 2,2% en 2026.

Risques et incertitudes

⚠️ Plusieurs facteurs de risque pèsent sur ces prévisions économiques. L'élection de Donald Trump aux États-Unis est perçue comme une source d'incertitude pour le commerce mondial. Les tensions géopolitiques, notamment au Moyen-Orient, pourraient également impacter l'économie mondiale.

🌍 Les risques climatiques sont de plus en plus pris en compte dans les analyses économiques, représentant un facteur d'incertitude supplémentaire pour les perspectives à long terme.

En conclusion, bien que les prévisions de la Commission européenne indiquent une reprise modérée de la croissance dans la zone euro, de nombreux défis persistent. La gestion des finances publiques, la maîtrise de l'inflation et l'adaptation aux risques géopolitiques et climatiques resteront des enjeux majeurs pour les années à venir.


Marchés financiers : Entre euphorie et incertitudes

L'euphorie qui a suivi les records historiques à Wall Street le 11 novembre s'est rapidement estompée, laissant place à une période de volatilité accrue sur les marchés financiers mondiaux. Cette fluctuation s'explique par plusieurs facteurs économiques et politiques majeurs.

Correction des marchés européens et américains

Les places boursières européennes ont été les premières à subir une correction, principalement en raison des craintes liées à un possible durcissement des barrières douanières américaines suite à l'élection de Donald Trump. Les indices américains ont suivi cette tendance baissière, reflétant les inquiétudes des investisseurs quant à un potentiel ralentissement du rythme des futures baisses de taux par la Réserve fédérale américaine (Fed).

Matières premières sous pression

Pétrole : Les cours du pétrole ont connu une baisse significative, revenant à des niveaux proches des plus bas de l'année. Le Brent et le WTI se négocient respectivement autour de 71 et 67 USD le baril. Cette chute s'explique en partie par la révision à la baisse des prévisions de croissance de la demande mondiale par l'OPEP, principalement due à une consommation chinoise en berne.

Métaux : Le marché des métaux de base a également subi une correction importante, avec le cuivre passant sous la barre des 9000 USD la tonne à Londres. L'or, quant à lui, a cédé du terrain pour la deuxième semaine consécutive, s'échangeant autour de 2570 USD, pénalisé par la remontée des rendements obligataires.

Produits agricoles : Les cours du blé à Chicago ont baissé suite aux prévisions du Département américain de l'agriculture annonçant des stocks plus importants que prévu.

Macroéconomie : Inflation et politique monétaire en question

Les investisseurs s'inquiètent de la trajectoire future de la politique monétaire de la Fed et des risques d'une reprise significative de l'inflation. Les derniers chiffres économiques sont contrastés :

- L'indice des prix à la consommation (CPI) est conforme aux attentes.

- L'indice des prix à la production (PPI) est légèrement inférieur aux prévisions, mais marque une légère augmentation.

Jerome Powell, président de la Fed, a souligné la résilience de l'économie américaine et l'absence d'urgence à baisser drastiquement les taux directeurs. Cependant, le marché craint l'afflux de papiers nécessaires pour refinancer une dette publique en constante augmentation.

Cryptomonnaies : Nouveaux sommets et spéculation

Le marché des cryptomonnaies a connu une semaine mouvementée :

- Le Bitcoin (BTC) a atteint un nouveau record historique à 93 500 USD avant de se stabiliser sous les 90 000 USD.

- Les ETF Bitcoin Spot ont enregistré des flux entrants records de plus de 2 milliards de dollars.

- Le Dogecoin (DOGE) a connu une hausse spectaculaire de 140% en dix jours, en partie due à la nomination d'Elon Musk par Donald Trump au département de l'"efficacité gouvernementale" (DOGE).

Perspectives

La semaine prochaine, les marchés seront attentifs aux indicateurs PMI des grandes économies, ainsi qu'aux chiffres de l'emploi, du secteur immobilier et de l'indice Philly Fed aux États-Unis. Les résultats trimestriels de Nvidia, attendus mercredi soir, seront également scrutés de près.

En conclusion, les marchés financiers traversent une période d'incertitude, oscillant entre l'optimisme post-électoral et les craintes liées à l'inflation et à la politique monétaire. La volatilité devrait rester élevée dans les semaines à venir, les investisseurs cherchant à interpréter les signaux économiques et politiques pour ajuster leurs stratégies.


Hebdomadaire du 22/11/2024


L'évolution des marchés financiers et de l'économie française : Un demi-siècle de transformations 🇫🇷

Au cours des 50 dernières années, le paysage financier et économique français a connu des transformations profondes, reflétant les changements majeurs survenus dans l'économie mondiale. Une analyse rétrospective des performances des différents placements, de l'évolution du CAC 40 et des mutations sectorielles depuis 1974 offre un éclairage précieux sur ces mutations. 🌍

Performance des placements sur 50 ans

L'étude menée par l'Institut de l'épargne immobilière et foncière (IEIF) révèle que tous les actifs étudiés ont surperformé l'inflation sur la période 1973-2023, avec des rendements nets annuels allant de 2,4% pour l'or à 9,4% pour les logements parisiens. Les actions et l'immobilier se sont particulièrement distingués, offrant les meilleures performances sur le long terme.

Cette période de 50 ans peut être divisée en deux phases distinctes :

1. 1973-1983 : Une décennie marquée par une forte inflation (11,2% par an en moyenne), où seuls les logements et l'or ont réussi à maintenir un rendement réel positif. 

2. 1983-2023 : Quarante années caractérisées par une baisse continue des taux d'intérêt, bénéficiant à la plupart des actifs, à l'exception de l'or.

Évolution du CAC 40

Bien que l'indice CAC 40 n'ait été créé qu'en 1988, des reconstitutions historiques permettent d'analyser son évolution depuis 1974. Sur cette période, l'indice a été multiplié par 12,6, et par 92 en incluant les dividendes réinvestis. Cette progression spectaculaire illustre la croissance significative de la valeur des entreprises françaises cotées. 

La composition du CAC 40 a considérablement évolué, reflétant les mutations de l'économie française

- En 1974, l'indice était dominé par les secteurs pétrolier, l'industrie lourde et les financières.
- Aujourd'hui, le luxe occupe une place prépondérante, avec LVMH en tête de l'indice, représentant 13% de sa valeur. 👜👠

Le poids de la Bourse dans l'économie française a également connu une croissance remarquable. La capitalisation boursière, qui représentait moins de 5% du PIB en 1974, atteint aujourd'hui 76%. Cette évolution témoigne de l'importance croissante des marchés financiers dans le financement de l'économie.

Changements structurels et défis

Malgré ces performances impressionnantes, l'analyse révèle certains défis auxquels l'économie française est confrontée :

1. Manque d'émergence de nouvelles grandes entreprises créatrices de valeur ces dernières années. 

2. Faible représentation des entreprises technologiques dans le CAC 40 actuel, contrairement aux années 1970 et 2000. 💻

3. Décrochage des marchés européens par rapport à Wall Street depuis la crise de 2008-2009, reflétant une croissance économique plus faible et un manque de dynamisme dans certains secteurs clés. 🇪🇺🇺🇸

Perspectives et nouveaux régimes économiques

Pierre Schoeffler, Senior Advisor à l'IEIF, estime que nous entrons dans un nouveau régime d'inflation, avec des niveaux probablement autour de 3% à 4%. Dans ce contexte :

1. L'immobilier devrait continuer à bénéficier de l'indexation des loyers. 🏢📈

2. L'or et les cryptomonnaies pourraient profiter de la défiance envers les monnaies classiques.

3. La corrélation inverse actions-obligations pourrait être moins efficace.

Face à ces changements, quatre mégatendances à suivre pour la prochaine décennie 🎯

1. Déglobalisation : Intérêt pour les valeurs de défense (Thales, BAE Systems) et l'or.

2. Démographie : Focus sur le bien-être et le bien-vieillir (Eli Lilly, Sanofi, Danone, Essilor-Luxottica).

3. Digitalisation : Demande croissante pour l'intelligence artificielle, le cloud, l'e-commerce (Amazon, Microsoft, Dassault Systèmes).

4. Décarbonation : Besoin d'économies d'énergie et de production verte (Schneider Electric, Saint-Gobain, Iberdrola). ♻️

L'émergence du luxe et la transformation du tissu industriel 👜🏭

L'une des évolutions les plus marquantes de ces 50 dernières années est l'émergence du secteur du luxe comme pilier de l'économie française. En 1974, Moët Hennessy pointait à peine le bout de son nez aux portes du CAC 40. Aujourd'hui, LVMH domine l'indice, symbolisant la montée en puissance de ce secteur qui est devenu un fleuron de l'économie française et un moteur d'exportation. 🥂🇫🇷

Cette transformation reflète un changement profond du tissu industriel français. Les secteurs traditionnels comme l'industrie lourde et les pétrolières, qui dominaient en 1974, ont progressivement cédé la place à des secteurs plus orientés vers les services et les produits à forte valeur ajoutée.

Le défi technologique 🖥️

Paradoxalement, le CAC 40 de 1974 comptait proportionnellement plus d'entreprises technologiques que celui d'aujourd'hui. Cette situation souligne le défi auquel la France et l'Europe sont confrontées : l'absence de grands champions technologiques capables de rivaliser avec les géants américains et chinois. 🇫🇷🇪🇺 vs 🇺🇸🇨🇳

Cette lacune explique en partie le décrochage des marchés européens par rapport à Wall Street depuis la crise de 2008-2009.

L'évolution du rôle des marchés financiers 📊

Le poids croissant de la Bourse dans l'économie française, passant de moins de 5% du PIB en 1974 à 76% aujourd'hui, témoigne d'une transformation profonde du financement de l'économie. Cette évolution s'est accompagnée d'une internationalisation accrue des marchés et d'une sophistication des produits financiers. 

Les défis de la transition énergétique et écologique

La décarbonation de l'économie, identifiée comme l'une des mégatendances pour l'avenir, représente à la fois un défi et une opportunité pour les entreprises françaises. Cette transition nécessitera des investissements massifs et une réorientation de nombreux secteurs économiques. 

Les entreprises capables de proposer des solutions innovantes en matière d'efficacité énergétique, d'énergies renouvelables ou de mobilité propre pourraient devenir les champions de demain, à l'image de ce qu'a été le luxe pour les dernières décennies.

L'impact de la démographie et des changements sociétaux

Le vieillissement de la population et l'évolution des modes de vie ont profondément influencé l'économie et les marchés financiers. Ces tendances ont favorisé l'émergence de nouveaux secteurs, comme la silver economy, et ont modifié les comportements d'épargne et de consommation.

À l'avenir, ces facteurs démographiques continueront de jouer un rôle crucial, influençant non seulement les secteurs d'activité dominants mais aussi les politiques économiques et sociales.

Conclusion 🎯

Les 50 dernières années ont été marquées par des transformations profondes du paysage financier et économique français. Si les performances globales des placements ont été positives sur le long terme, elles masquent des périodes de forte volatilité et des changements structurels importants. 📈📉

L'émergence de nouveaux régimes économiques et de mégatendances offre à la fois des défis et des opportunités pour les investisseurs et les entreprises. 🆕

Dans ce contexte en constante évolution, une approche d'investissement diversifiée et attentive aux évolutions macroéconomiques et sectorielles semble plus que jamais nécessaire. Les investisseurs devront rester vigilants face aux nouveaux paradigmes économiques, tout en gardant à l'esprit les leçons du passé sur la cyclicité des marchés et l'importance d'une vision à long terme.


BONUS

Autres placements prometteurs

- Bitcoin et cryptomonnaies : Qualifiés d'"or des jeunes", ils pourraient bénéficier d'un contexte inflationniste.

- Obligations d'État : Elles ont bien performé pendant 45 ans, faisant presque jeu égal avec les actions tout en étant moins volatiles.

- SCPI (Sociétés Civiles de Placement Immobilier): Elles ont montré de bonnes performances sur le long terme.


Vendredi 22 Novembre 2024


Wall Street maintient sa domination face à l'Europe

Wall Street continue de surperformer les marchés européens, défiant les tensions russo-ukrainiennes. 🇺🇸Les bourses américaines semblent imperméables aux turbulences géopolitiques, tandis que l'Europe peine à se redresser. 🇪🇺

Facteurs pesant sur les marchés européens

- Inquiétudes persistantes concernant l'économie chinoise 🇨🇳

- Hausse des rendements obligataires 

- Indicateurs d'activité décevants en zone euro

La volatilité pourrait s'accentuer si Wall Street montrait des signes de faiblesse prochainement.

Matières premières : entre tensions géopolitiques et fondamentaux 🌍

Pétrole : rebond malgré des fondamentaux faibles 

Les prix du pétrole se sont redressés, soutenus par les tensions russo-ukrainiennes. Le Brent s'échange à 73 USD et le WTI autour de 70 USD. 🛢️

Métaux : progression générale, sauf pour le cuivre

Aluminium : stimulé par la fin des réductions d'impôts sur les exportations chinoises 🇨🇳

Cuivre : 9000 USD la tonne à Londres copper

Or : reprise de la trajectoire haussière, atteignant 2685 USD

Produits agricoles : volatilité du cacao

Le prix du cacao poursuit sa hausse vertigineuse avec une nouvelle progression de 7% cette semaine, après +20% la semaine précédente.

Macroéconomie : "Dollar is King" 💵

Europe en difficulté 🇪🇺

- Perspectives économiques timorées 

- Hausses d'impôts pesant sur les performances boursières 

- Christine Lagarde plaide pour l'unification des marchés de capitaux 

Dollar en force 💵

- L'euro passe sous le seuil de 1.0448 USD🇪🇺

- Rendement du 10 ans américain stable autour de 4.46/4.55%

- Rendement du Bund allemand en baisse, se dirigeant vers 2% 🇩🇪

Cryptomonnaies : le Bitcoin aux portes des 100 000 dollars💰

- Nouveau record historique à 99 000 dollars 

- Progression de 46% depuis l'élection de Trump 

- Valorisation totale du marché crypto atteignant 3 200 milliards de dollars 

Facteurs de hausse 📈

- Discours pro-crypto de Trump 🗣️🇺🇸

- Engouement pour les ETF Bitcoin Spot 

- Départ annoncé de Gary Gensler de la SEC

Perspectives

- Fin de la saison des publications trimestrielles 

- Agenda macroéconomique chargé aux États-Unis 

- Prochaines décisions des banques centrales à partir du 10 décembre 

Wall Street continue de dominer le paysage financier mondial, malgré les incertitudes géopolitiques et économiques. Les investisseurs restent focalisés sur les États-Unis, tandis que l'Europe peine à trouver son souffle dans un contexte macroéconomique complexe. 🇺🇸🇪🇺

Analyse approfondie

La domination persistante de Wall Street s'explique par plusieurs facteurs clés :

1. Résilience de l'économie américaine : Malgré les défis, les États-Unis maintiennent une croissance robuste. 💪🇺🇸

2. Innovation technologique : Les géants de la tech continuent de tirer les indices vers le haut.

3. Politique monétaire : La Fed reste vigilante, inspirant confiance aux investisseurs. 

4. Attractivité des actifs américains : Dans un contexte d'incertitude, les valeurs refuges américaines attirent les capitaux.

En Europe, la situation est plus nuancée :

1. Fragmentation des marchés : L'absence d'un marché de capitaux unifié freine la compétitivité.

2. Dépendance énergétique : Les tensions géopolitiques impactent davantage l'économie européenne.

3. Politique monétaire contrainte : La BCE doit jongler entre inflation et soutien à la croissance.

4. Défis structurels : Vieillissement de la population et rigidités du marché du travail pèsent sur la croissance. 

Le marché des cryptomonnaies, quant à lui, bénéficie d'un alignement favorable de facteurs :

1. Adoption institutionnelle : Les ETF Bitcoin Spot ouvrent la voie à une démocratisation. 

2. Contexte politique : Le soutien de figures influentes comme Trump booste la confiance.

3. Innovation technologique : Le secteur continue d'attirer talents et investissements.💡

4. Quête de diversification : Dans un contexte économique incertain, les cryptos attirent comme alternative.💰

En conclusion, bien que Wall Street maintienne sa domination, les marchés restent interconnectés et sensibles aux évolutions géopolitiques et économiques mondiales. La vigilance reste de mise pour les investisseurs dans ce paysage financier en constante évolution. 🌐

L'équipe GROUPE PATRIMOINE GESTION vous souhaite un excellent weekend.


Hebdomadaire du 29/11/2024


Course contre la montre : Le casse-tête du budget français face à l’horloge politique


1. Crise budgétaire en France

La situation budgétaire en France est devenue particulièrement tendue cette semaine. Le gouvernement de Michel Barnier fait face à d'importantes difficultés pour faire adopter le budget 2025 et celui de la Sécurité sociale. Cette impasse politique s'explique par l'absence de majorité absolue à l'Assemblée nationale, rendant nécessaire la recherche de compromis avec l'opposition.

Face à cette situation, le Premier ministre Michel Barnier a tenté une approche conciliatoire, notamment envers le Rassemblement National (RN). Il a fait des concessions, comme le renoncement à l'augmentation des taxes sur l'électricité, dans l'espoir d'éviter une motion de censure qui pourrait renverser son gouvernement. 

Cette instabilité politique inquiète les marchés financiers, qui craignent un blocage institutionnel prolongé. La perspective d'une France "sans budget et sans gouvernement" fait planer le risque d'une baisse significative du CAC 40, potentiellement de l'ordre de 5% à 10%.

2. Dégradation des conditions d'emprunt pour la France

Les tensions politiques ont eu un impact direct sur les conditions d'emprunt de la France. Un événement symbolique s'est produit : les taux d'intérêt à 10 ans français ont temporairement dépassé ceux de la Grèce. Cette situation, inédite depuis la crise de la dette grecque, traduit une perte de confiance des investisseurs.

L'écart de taux (spread) entre les obligations françaises et allemandes s'est creusé pour atteindre 86 points de base, un niveau qui n'avait pas été observé depuis 2012. Cette augmentation du spread reflète la perception d'un risque accru associé à la dette française par rapport à la dette allemande, considérée comme la plus sûre de la zone euro.

La semaine a été marquée par d'importantes ventes nettes d'obligations françaises, signe d'une défiance des investisseurs face à l'incertitude politique et budgétaire.

3. Révision attendue de la notation de la dette française

Dans ce contexte tendu, l'agence de notation Standard & Poor's (S&P) s'apprête à réévaluer la note souveraine de la France. Les experts du marché anticipent une possible dégradation, soit de la perspective (actuellement stable), soit de la note elle-même (actuellement AA).

Une telle dégradation aurait des conséquences importantes sur le coût de financement de la France et pourrait accentuer la pression sur le gouvernement pour mettre en place des mesures d'assainissement budgétaire.

4. Tensions politiques

L'Assemblée nationale a été le théâtre de vives tensions cette semaine, notamment autour d'une proposition de loi visant à abroger la réforme des retraites de 2023. Malgré une majorité en faveur de l'abrogation, le texte n'a pas pu être voté en raison de l'obstruction du camp présidentiel, qui a déposé des centaines d'amendements pour ralentir les débats.

Face à ces blocages, le gouvernement devra probablement recourir à l'article 49.3 de la Constitution pour faire adopter les projets de loi de finances sans vote. Cette procédure, bien que constitutionnelle, risque d'exacerber les tensions politiques et d'exposer le gouvernement à des motions de censure.

5. Calendrier budgétaire serré

Le gouvernement fait face à un calendrier budgétaire particulièrement serré :

- Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) sera examiné le 2 décembre à l'Assemblée nationale.

- Le projet de loi de finances de fin de gestion 2024 sera discuté le 4 décembre.

- Le projet de loi de finances pour 2025 (PLF) devrait revenir à l'Assemblée le 18 décembre.

Ce calendrier contraint augmente la pression sur le gouvernement et l'opposition pour trouver des compromis, sous peine de voir la France entrer dans la nouvelle année sans budget voté, ce qui serait une situation inédite et potentiellement déstabilisante pour l'économie et les marchés financiers.

6.Marchés et Investissements

- CAC 40 : L'indice boursier français CAC 40 a clôturé à 7.235,11 points, enregistrant une baisse de 0,27% sur la semaine. Cette légère diminution reflète les incertitudes économiques et politiques actuelles en France, notamment les tensions budgétaires et les perspectives de croissance économique.

- Or : L'or continue d'être présenté comme un placement incontournable pour la diversification des portefeuilles. Bien qu'il ait connu une pause à court terme, sa tendance haussière à long terme est soutenue par des facteurs tels que l'incertitude géopolitique et économique. Les analystes recommandent de détenir de l'or sous différentes formes, notamment via des ETCs (Exchange Traded Commodities), des actions de sociétés minières, ainsi que des pièces et des lingotins physiques.

- Portefeuille d'investissement : Les analystes conseillent d'allouer 50% des investissements en actions aux valeurs américaines. Cette recommandation repose sur les meilleures perspectives de croissance bénéficiaire aux États-Unis par rapport à l'Europe, ainsi qu'un risque politique et géopolitique perçu comme plus faible. Parmi les valeurs recommandées figurent Amazon.com, American Express, Eli Lilly, Linde, Microsoft et Walmart.

Entreprises et Secteurs

- TotalEnergies: L'entreprise vise à augmenter sa capacité de production d'électricité renouvelable à 100 GW d'ici 2030, contre 23 GW actuellement. Cette ambition s'inscrit dans une stratégie plus large de transition énergétique, avec un accent sur l'intégration de la chaîne de valeur dans le renouvelable. Le groupe prévoit de produire 100 TWh d'électricité renouvelable, l'équivalent d'un tiers du parc nucléaire français.

- Sanofi : Le groupe pharmaceutique prévoit une accélération de sa croissance grâce au développement de douze produits ayant le potentiel de devenir des blockbusters. Sanofi se concentre sur l'innovation dans l'immunologie, les vaccins et les maladies rares. Le Dupixent, médicament vedette du groupe, devrait voir ses ventes passer de 13 milliards à plus de 20 milliards d'euros en 2030.

- Engie : Engie investit massivement dans la transition énergétique, avec plus de 85% de ses investissements alignés sur cet objectif. Le groupe met l'accent sur le développement des technologies de décarbonation, notamment aux États-Unis.

- Saint-Gobain : L'entreprise se positionne comme leader mondial dans la construction durable et la rénovation. Elle opère une forte rotation de son portefeuille d'activités pour se concentrer sur des solutions innovantes et durables, en particulier dans le domaine de l'efficacité énergétique des bâtiments.

- Teleperformance : Le groupe considère l'IA générative comme une opportunité, prévoyant de l'associer à l'intelligence émotionnelle pour créer de nouvelles offres de services. Teleperformance anticipe une croissance de ses revenus entre 2% et 4% pour l'année en cours, avec une amélioration de sa marge opérationnelle.

- AXA : L'assureur prévoit d'investir 1,6 milliard d'euros entre 2024 et 2026 dans la data et l'intelligence artificielle, visant à automatiser les processus de déclarations et à améliorer l'efficacité de ses services.


Ces développements illustrent comment les grandes entreprises françaises s'adaptent aux défis économiques actuels tout en poursuivant des stratégies axées sur la durabilité, l'innovation technologique et la transformation digitale.


S&P maintient la note AA- de la France : Un répit pour Barnier malgré les turbulences politiques

L'agence de notation américaine S&P a maintenu la note AA- de la France avec une perspective "stable" vendredi soir, malgré le contexte politique tendu. Cette décision intervient alors que le gouvernement de Michel Barnier fait face à une possible motion de censure et que le débat sur le projet de loi de finances 2025 bat son plein.

Évaluation de S&P

S&P reste confiante quant à la capacité de la France à se conformer au cadre budgétaire de l'UE et à consolider ses finances publiques à moyen terme, malgré un certain retard prévu. L'agence souligne les atouts de l'économie française :

- Équilibrée
- Ouverte
- Riche et diversifiée
- Dotée d'un important réservoir d'épargne privée nationale

Perspectives budgétaires

Le gouvernement français vise à réduire le déficit public de 6,1% du PIB en 2024 à 5% en 2025. S&P prévoit que les autorités françaises poursuivront l'assainissement budgétaire à hauteur d'un peu moins de 1% du PIB l'année prochaine.

Dette publique et risques

La dette publique française a atteint 3.228,4 milliards d'euros à la fin du deuxième trimestre 2024, soit 112% du PIB. Bien que ce ratio soit élevé, il reste inférieur au pic historique de 117,7% atteint au premier trimestre 2021.

S&P avertit qu'une dégradation de la note pourrait survenir si :

- Le gouvernement ne parvient pas à réduire ses importants déficits budgétaires
- La croissance économique s'avère inférieure aux projections sur une période prolongée

Tensions sur les marchés

L'incertitude politique a récemment provoqué une hausse de l'écart de taux (spread) entre la France et l'Allemagne, atteignant 84 points de base mardi, un niveau record depuis la crise de l'euro en 2012. Le spread s'est légèrement réduit depuis, clôturant à 81 points de base vendredi.

Actuellement, la dette française à 10 ans se négocie à un taux de 2,90% sur les marchés.


Vendredi 29 Novembre 2024


L'actualité économique et financière de cette semaine a été marquée par un contraste saisissant entre les marchés américains et européens, sur fond de tensions géopolitiques en voie d'apaisement et d'anticipations de politique monétaire. 🌎

Marchés boursiers : Un découplage transatlantique 🇺🇸🇪🇺

Wall Street a atteint de nouveaux sommets cette semaine, profitant du cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah qui a apaisé les tensions géopolitiques. Cette accalmie a contribué à renforcer l'optimisme des investisseurs américains, déjà porté par la solidité de l'économie nationale.

En revanche, les bourses européennes ont continué à montrer des signes de faiblesse, reflétant les inquiétudes persistantes sur la situation économique de la zone euro. Plusieurs facteurs contribuent à cette fragilité :

- Les difficultés économiques de l'Allemagne, locomotive traditionnelle de l'Europe 🇩🇪
- Les incertitudes politiques en France, avec un risque de censure du gouvernement 🇫🇷
- L'absence de validation du budget pour l'année prochaine, alimentant les tensions 💶

Perspectives de politique monétaire

États-Unis : Une Fed prudente mais accommodante🇺🇸

L'économie américaine affiche une santé robuste, avec une croissance du PIB de 2,8% en rythme trimestriel 📊. L'inflation, mesurée par l'indice PCE Core, s'est établie à 2,8% en octobre, en légère hausse par rapport à septembre.

Sauf surprise majeure lors de la publication de l'indice des prix à la consommation (CPI) le 11 décembre ou des chiffres de l'emploi (NFP) le 6 décembre, le scénario central pour la prochaine réunion de la Réserve fédérale le 18 décembre reste une baisse de 25 points de base des taux directeurs.

Zone euro : La BCE face à des défis persistants 🇪🇺

La situation économique en zone euro demeure préoccupante, ce qui pourrait inciter la Banque centrale européenne à réduire encore ses taux en décembre. Cependant, les chiffres de l'inflation pour novembre, bien que conformes aux attentes, restent trop élevés pour envisager une baisse significative des taux. La zone euro devrait donc probablement se limiter à un assouplissement modeste de 25 points de base.

Matières premières : Entre géopolitique et fondamentaux

Énergie : Le pétrole sous pression

Le cessez-le-feu entre Israël et le Hezbollah a contribué à un recul des prix pétroliers cette semaine 🛢️, atténuant la prime de risque géopolitique. Les investisseurs restent attentistes avant la réunion de l'OPEP+, reportée au 5 décembre, qui pourrait déboucher sur un report de l'augmentation de la production. Le Brent s'échange autour de 72 USD le baril, tandis que le WTI américain se situe à 68,90 USD.

Métaux : Tensions commerciales et demande soutenue

Les prix des métaux de base sont restés relativement stables, à l'exception du zinc qui a grimpé à 3130 USD à Londres. La pression haussière sur l'ensemble des métaux industriels est en partie due aux incertitudes liées à la politique commerciale des États-Unis sous l'administration Trump 🇺🇸.

Produits agricoles : Le café en vedette

Après la flambée des cours du cacao, le café connaît une hausse significative, due à une offre mondiale jugée insuffisante et à des inquiétudes concernant les conditions météorologiques au Brésil 🇧🇷☀️.

Cryptomonnaies : Bitcoin sous les 100 000 dollars, l'Ether en progression

Le bitcoin (BTC) reste sous le seuil psychologique des 100 000 dollars cette semaine 📉, affichant une volatilité importante. En revanche, l'ether (ETH) progresse de plus de 4% à 3 600 dollars 📈, surperformant le bitcoin qui recule de 1% à 97 000 dollars. Cette tendance se reflète également dans les flux des ETF Spot, avec des sorties nettes pour le bitcoin et des entrées nettes pour l'ether.

Le retour des banques centrales sur le devant de la scène

Le mois de novembre a été marqué par un découplage boursier prononcé entre les États-Unis et l'Europe 🇺🇸🇪🇺, confirmant les tendances divergentes observées ces derniers temps. Alors que l'attention des investisseurs s'était récemment portée sur les résultats d'entreprises et les développements politiques, le focus se tourne à nouveau vers les décisions de politique monétaire des grandes banques centrales.

Anticipations sur la Fed 🇺🇸

La majorité des acteurs du marché s'attend à ce que la Réserve fédérale américaine (Fed) poursuive sa politique de réduction des taux lors de sa prochaine réunion le 18 décembre. Cette anticipation repose sur plusieurs facteurs :

- Le ralentissement de l'inflation observé ces derniers mois 
- Les signes de modération de la croissance économique 
- La volonté de la Fed de soutenir l'économie face aux incertitudes persistantes 

Cependant, un statu quo n'est pas totalement exclu, compte tenu de la résilience de l'économie américaine et des risques inflationnistes qui subsistent.

Événements clés à surveiller

Deux événements majeurs pourraient influencer significativement les attentes du marché la semaine prochaine :

1. L'allocution du président de la Fed (mercredi soir) : Les déclarations de Jerome Powell seront scrutées à la loupe pour déceler tout indice sur l'orientation future de la politique monétaire.

2. Les statistiques de l'emploi américain de novembre (vendredi): Ces chiffres fourniront des informations cruciales sur la santé du marché du travail, un indicateur clé pour la Fed.

Le contexte européen 🇪🇺

En Europe, la Banque centrale européenne (BCE) fait face à des défis distincts :

- Une inflation plus persistante qu'aux États-Unis 
- Une croissance économique atone, particulièrement en Allemagne
- Des divergences au sein de la zone euro en termes de performances économiques

Ces facteurs compliquent la tâche de la BCE dans l'élaboration de sa politique monétaire, accentuant le découplage avec les États-Unis.

Actualités des entreprises

Parallèlement aux décisions de politique monétaire, les résultats trimestriels de plusieurs entreprises de premier plan apporteront de l'animation aux marchés :

- Prosus : Le géant de l'investissement technologique devrait offrir des perspectives sur le secteur tech mondial.
- Salesforce : Les résultats du leader du CRM donneront des indications sur la santé du secteur des logiciels d'entreprise.
- Marvell : L'entreprise de semi-conducteurs fournira des insights sur l'industrie des puces, cruciale pour de nombreux secteurs technologiques.

Ces annonces pourraient influencer les tendances sectorielles et potentiellement impacter les indices boursiers.

En conclusion, la semaine à venir s'annonce riche en événements susceptibles d'influencer les marchés financiers. Les investisseurs devront naviguer entre les décisions de politique monétaire, les indicateurs économiques et les résultats d'entreprises pour ajuster leurs stratégies dans un environnement économique en constante évolution.

L'équipe GROUPE PATRIMOINE GESTION vous souhaite un excellent weekend.


Hebdomadaire du 06/12/2024


La France en crise politique : un séisme aux répercussions économiques majeures

La France traverse une tempête politique sans précédent, plongeant le pays dans une crise institutionnelle aux conséquences potentiellement dévastatrices pour l'économie et les marchés financiers. Ce tsunami politique ébranle les fondations mêmes de la Ve République et pourrait redessiner durablement le paysage économique français.

Un jeu de poker politique aux enjeux colossaux

La chute du gouvernement Barnier a ouvert la boîte de Pandore. Emmanuel Macron, acculé, tente un coup de poker audacieux en courtisant les députés socialistes. Cette manœuvre risquée pourrait soit le sauver, soit précipiter sa chute. Olivier Faure, le patron du PS, s'est dit prêt à discuter sur la base de "concessions réciproques" en vue de la formation d'un nouveau gouvernement qui aurait un "contrat à durée déterminée". Les tractations s'annoncent âpres et le temps presse : sans budget 2025, c'est toute la machine économique française qui risque de se gripper.

L'absence de budget 2025 aurait des conséquences désastreuses. Sans PLFSS (projet de loi sur le financement de la Sécurité sociale), le déficit de la Sécu pourrait atteindre 30 milliards d'euros en 2025, au lieu des 18 prévus. De plus, 380 000 contribuables non imposables en 2024 le deviendraient en 2025, faute de revalorisation du barème de l'imposition sur le revenu.

Les marchés financiers sur des montagnes russes

Le CAC 40 affiche une hausse trompeuse de 2,65% sur la semaine. Ne vous y trompez pas : depuis juin, les actions françaises ont dégringolé de 8%, quand le Dow Jones s'envolait de 15%. Cette divergence criante traduit la méfiance croissante des investisseurs envers l'Hexagone. 

Le "spread" entre les taux d'emprunt français et allemand, véritable baromètre de la confiance des investisseurs, a connu une hausse rapide de 0,08 point en une seule séance, un mouvement qualifié de "signe de crise" par les experts. La France emprunte désormais à un niveau comparable à celui de la Grèce, un symbole inquiétant plus de quinze ans après la crise de la dette européenne.

Face à ce marasme, une seule solution : diversifier, diversifier, diversifier !

Des pépites à l'étranger pour sauver votre portefeuille

Dans ce contexte chaotique, voici cinq valeurs étrangères qui pourraient être vos bouées de sauvetage :

1. Iberdrola : le champion espagnol des énergies vertes, promis à un avenir radieux. Son bénéfice net par action pourrait augmenter de 5% par an en 2025 et 2026.

2. Amadeus : le géant du tourisme, prêt à surfer sur la reprise du trafic aérien, avec un potentiel de croissance supérieur à 7% par an jusqu'en 2026.

3. Deutsche Börse : l'opérateur boursier allemand aux profits stratosphériques, affichant une croissance à deux chiffres.

4. Novartis : le laboratoire suisse à la croissance aussi stable qu'une horloge helvétique, visant une croissance moyenne de 5% par an sur la période 2024-2029.

5. BAE Systems : le fleuron britannique de la défense, dopé par les tensions géopolitiques, avec un potentiel de croissance garanti de plus de 5% pendant plusieurs années.

Secteurs en ébullition : opportunités et dangers

L'immobilier de bureaux, malmené par le télétravail, offre paradoxalement des opportunités alléchantes pour les investisseurs audacieux. Dans le Quartier central des affaires de Paris, un taux de vacance au plus bas favorise les propriétaires de bureaux face aux candidats locataires.

Côté entreprises, le feuilleton Stellantis tient en haleine : le départ surprise de Carlos Tavares, un an avant la fin de son mandat, pourrait rebattre les cartes dans l'automobile. Pendant ce temps, Salesforce atteint des sommets grâce à l'IA, sa suite d'agents IA, Agentforce, suscitant l'enthousiasme des investisseurs. Carrefour, en revanche, peine à convaincre malgré ses efforts, sous-performant en Bourse malgré des progrès opérationnels.

L'IA et les cryptos : les nouvelles stars de la finance

Jean Boivin, directeur général du BlackRock Investment Institute, n'y va pas par quatre chemins : l'IA est aussi révolutionnaire que la révolution industrielle. Il souligne le potentiel transformateur de cette technologie pour l'ensemble de l'économie. Préparez-vous à un bouleversement sans précédent de l'économie mondiale. 

L'IA générative connaît une véritable explosion d'applications, créant désormais des vidéos, de la musique, des modèles 3D, et même du code. Selon le Baromètre Ifop pour Talan, on observe une augmentation de 60% des usages des IA génératives depuis le début de l'année 2024.

Pendant ce temps, le bitcoin frôle les 100 000 $, dopé par le retour de Trump à la Maison-Blanche. Une nouvelle ère s'ouvre pour les cryptomonnaies. Le président des États-Unis serait le propriétaire d'une adresse Ethereum sur laquelle sont détenues des centaines de cryptomonnaies différentes, d'une valeur supérieure à 7 millions de dollars.

Airbnb dans le viseur : la fin d'une époque ?

La loi Le Meur-Echaniz sonne le glas de l'âge d'or d'Airbnb en France. Les maires ont désormais les coudées franches pour réguler les locations de courte durée. Un séisme pour le marché immobilier des villes touristiques. Le nombre d'annonces sur Airbnb est passé de 48 000 en juillet 2021 à 94 700 en septembre 2024 rien qu'à Paris.

Conclusion : saisir les opportunités dans la tempête

La crise politique française est un cataclysme qui rebat toutes les cartes. Pour l'investisseur agile, c'est l'occasion rêvée de se positionner sur des valeurs d'avenir. L'offre publique d'achat sur Esker, avec une prime juteuse de 30,1% sur le cours de clôture non-affecté du 8 août 2024, en est l'illustration parfaite.

Dans cette période tumultueuse, seuls les plus audacieux tireront leur épingle du jeu. Diversifiez, innovez, osez : c'est à ce prix que vous transformerez cette crise en opportunité en or.

Cependant, restez vigilants. La crise politique a déjà conduit certains économistes à revoir à la baisse leurs prévisions de croissance pour 2025. L'économiste d'Allianz Trade, Maxime Darmet, a réduit son objectif de 0,2 point, envisageant désormais une croissance ne dépassant pas 0,7%. Le scénario d'une récession technique en France ne peut plus être écarté.


Perspectives économiques et d'investissement pour 2025 : Une ère de transformation 🌍

Introduction

Le rapport "Global Outlook 2025" de BlackRock Investment Institute présente une vision approfondie des perspectives économiques et d'investissement pour l'année 2025. Ce document, fruit des discussions entre les gestionnaires de portefeuille seniors de BlackRock, met en lumière une réalité économique en pleine mutation. Contrairement aux cycles économiques traditionnels, nous entrons dans une période de transformation fondamentale, façonnée par des méga-forces qui redéfinissent les paradigmes économiques établis.

Un monde en transformation

Rupture avec les tendances passées

L'économie mondiale traverse une phase de transformation sans précédent. Les tendances à long terme, autrefois stables et prévisibles, sont aujourd'hui remises en question. Cette rupture avec le passé oblige les investisseurs et les décideurs économiques à repenser leurs stratégies et leurs modèles d'analyse.

Méga-forces en action 💪

Trois méga-forces principales sont identifiées comme moteurs de cette transformation :

1. L'intelligence artificielle (IA) : En pleine expansion, l'IA promet de révolutionner de nombreux secteurs, de l'industrie aux services.
2. La fragmentation géopolitique 🌍 : Les tensions internationales croissantes redessinent les flux commerciaux et les chaînes d'approvisionnement mondiales.
3. Le vieillissement des populations : Ce phénomène démographique a des implications profondes sur la main-d'œuvre, la consommation et les systèmes de santé.

Multiplicité des résultats économiques

Contrairement aux périodes précédentes où l'économie fluctuait autour d'une tendance centrale, nous entrons dans une ère caractérisée par une grande variété de résultats économiques possibles. Cette incertitude accrue exige une approche plus flexible et adaptative de la part des investisseurs.

Contexte politique et économique

Une année électorale charnière 🗳️

L'année 2024 a été marquée par de nombreux changements politiques à travers le monde. Ces bouleversements électoraux reflètent une frustration croissante des électeurs, notamment concernant le coût de la vie et les questions d'immigration.

Nouvelles orientations politiques

Les nouveaux dirigeants arrivés au pouvoir pourraient mettre en œuvre des politiques plus disruptives, centrées sur les priorités nationales. Cette tendance pourrait accentuer les tensions géopolitiques et économiques existantes. 🔄🌍

Rôle accru des marchés financiers 📈💹

Dans ce contexte de changement politique, les marchés financiers pourraient jouer un rôle plus important dans la discipline des politiques économiques. Leur réaction aux décisions gouvernementales pourrait influencer de manière significative les orientations politiques futures. 🏦

Leçons de 2024 pour 2025 📚

Découplage inflation-croissance

Contrairement aux attentes basées sur les cycles économiques traditionnels, 2024 a vu une baisse de l'inflation sans ralentissement significatif de la croissance. Ce phénomène inédit remet en question les modèles économiques conventionnels.

Assouplissement des conditions financières

Malgré le resserrement de la politique monétaire, les conditions financières se sont assouplies. Cette divergence souligne la complexité de l'environnement économique actuel.

Sensibilité accrue aux surprises économiques

Les marchés ont montré une sensibilité accrue aux surprises économiques, entraînant une volatilité plus importante. Cette réactivité exacerbée reflète l'incertitude ambiante et la difficulté à interpréter les données économiques dans ce nouveau contexte.

Thèmes d'investissement majeurs

1. Financer l'avenir

Le financement de la transformation économique en cours est un enjeu crucial. Les marchés des capitaux jouent un rôle central dans ce processus, canalisant des investissements massifs vers des secteurs clés comme l'IA et la transition énergétique. 🏦🌱

Rôle croissant des marchés privés 🔒

Les marchés privés devraient prendre une importance croissante dans ce contexte. BlackRock prévoit un doublement des actifs sous gestion dans ces marchés d'ici 2029, reflétant leur rôle crucial dans le financement de projets innovants et d'infrastructures. 📈💼

2. Repenser l'investissement

La transformation économique en cours oblige à repenser les principes traditionnels de construction de portefeuille.

Approche thématique 🎯

Les investisseurs sont encouragés à se concentrer davantage sur des thèmes spécifiques plutôt que sur des classes d'actifs larges. Cette approche permet de mieux capturer les opportunités créées par les méga-forces en action. 🔍💼

Allocation d'actifs dynamique et granulaire

Une approche plus dynamique et granulaire de l'allocation d'actifs est recommandée. Cela implique une réévaluation plus fréquente des positions et une analyse plus fine des opportunités d'investissement. 📊🔍

3. Rester pro-risque

Malgré les incertitudes, BlackRock maintient une position favorable au risque, particulièrement envers les actions américaines. 🇺🇸

Avantage des entreprises américaines 🏆

Les entreprises américaines sont perçues comme mieux positionnées pour bénéficier des méga-forces en action, ce qui devrait soutenir leurs bénéfices à long terme. 

Valorisations élevées non dissuasives 💰

Bien que les valorisations des actions américaines soient élevées par rapport aux normes historiques, BlackRock ne les considère pas comme un frein à court terme, compte tenu du potentiel de croissance lié aux transformations en cours.

Focus sur l'Intelligence Artificielle

L'IA émerge comme une force transformatrice majeure, avec des implications profondes pour l'économie et les investissements.

Phase de construction d'infrastructure

L'IA est actuellement dans une phase de construction d'infrastructure, nécessitant des investissements massifs en matériel, logiciels et formation.

Investissements colossaux 💰💰

Les dépenses en infrastructure IA pourraient atteindre 700 milliards de dollars d'ici 2030, représentant une opportunité d'investissement significative.

Élargissement de l'adoption

L'adoption de l'IA devrait s'élargir au-delà des secteurs technologiques traditionnels, créant des opportunités dans divers secteurs de l'économie.

Implications pour les investisseurs 

Diversification et flexibilité

Dans cet environnement en mutation rapide, la diversification et la flexibilité des portefeuilles deviennent cruciales. Les investisseurs doivent être prêts à ajuster leurs stratégies en fonction de l'évolution des méga-forces.

Importance de l'analyse thématique

L'analyse thématique prend une importance accrue. Les investisseurs doivent identifier et suivre les thèmes émergents liés aux méga-forces pour positionner leurs portefeuilles de manière optimale. 🎯💡

Vigilance face aux risques ⚠️

Bien que BlackRock maintienne une position pro-risque, il est essentiel de rester vigilant face aux risques potentiels, notamment ceux liés aux rendements obligataires et au protectionnisme commercial croissant. 🔍🛡️

Conclusion

Le rapport "Global Outlook 2025" de BlackRock peint le tableau d'un monde économique en pleine transformation. Les méga-forces identifiées - l'IA, la fragmentation géopolitique et le vieillissement démographique - redéfinissent les règles du jeu économique et financier.

Dans ce contexte, BlackRock recommande une approche d'investissement flexible et thématique. L'institut reste optimiste sur les actifs risqués, en particulier les actions américaines, tout en soulignant l'importance d'une gestion active et informée des portefeuilles.

Les investisseurs doivent se préparer à naviguer dans un environnement caractérisé par une plus grande incertitude et des changements rapides. La capacité à identifier et à capitaliser sur les opportunités créées par ces transformations sera cruciale pour le succès à long terme.

En fin de compte, 2025 s'annonce comme une année charnière, où les stratégies d'investissement traditionnelles seront mises à l'épreuve et où l'innovation et l'adaptabilité seront les clés du succès dans ce nouveau paysage économique en constante évolution.


Vendredi 06 Décembre 2024


La Résilience des Marchés Face aux Turbulences Politiques et Économiques 🌍

Dans un contexte marqué par des bouleversements politiques en France 🇫🇷 et des incertitudes économiques mondiales 🌐, les marchés financiers ont fait preuve d'une résilience remarquable cette semaine. L'optimisme des investisseurs, alimenté par les perspectives de baisse des taux d'intérêt et les rumeurs de stimuli économiques en Chine 🇨🇳, a propulsé les indices boursiers vers de nouveaux sommets des deux côtés de l'Atlantique.

Wall Street en territoire inexploré

À New York 🗽, l'euphorie boursière ne connaît pas de limites. Le Dow Jones a franchi pour la première fois de son histoire la barre symbolique des 40 000 points 🎯, tandis que le S&P 500 et le Nasdaq continuent leur ascension vertigineuse. Cette performance exceptionnelle s'explique en partie par la publication de statistiques économiques mitigées, paradoxalement perçues comme un signal positif par les investisseurs. En effet, ces données confortent l'idée d'un "atterrissage en douceur" de l'économie américaine 🇺🇸, tout en laissant la porte ouverte à de nouvelles baisses de taux de la part de la Réserve Fédérale 💵.

L'Europe dans le sillage américain 🇪🇺✨

Les places européennes n'ont pas été en reste, avec le CAC 40 qui a clôturé la semaine au-dessus des 8 000 points 🏆, un niveau jamais atteint auparavant. Cette performance est d'autant plus remarquable qu'elle intervient dans un contexte politique agité en France 🇫🇷, avec la chute du gouvernement de Michel Barnier. Les investisseurs semblent parier sur une continuité des politiques économiques, malgré les remous politiques.

Les Matières Premières : Entre Espoir et Prudence🌾

Le pétrole sous pression 🛢️

Le marché pétrolier reste confronté à des vents contraires. Malgré la décision de l'OPEP+ de maintenir ses quotas de production jusqu'en avril 2025, les cours du brut ont continué leur glissade ⛽. Le Brent s'échange autour de 71,30 USD le baril 💰, tandis que le WTI américain se négocie à 67,40 USD. Cette baisse reflète les inquiétudes persistantes concernant la demande mondiale 🌍, notamment en Chine 🇨🇳.

Lueur d'espoir pour les métaux industriels

Le cuivre, baromètre de la santé économique mondiale 🌎, a connu un rebond significatif cette semaine 📈. Les indices PMI manufacturiers chinois de novembre, en territoire d'expansion, ont insufflé un nouvel élan au métal rouge. La tonne de cuivre s'échange désormais à près de 9 100 USD à Londres 💷.

L'or en quête de direction

Le métal précieux fait du surplace autour de 2 630 USD l'once, tiraillé entre les perspectives de baisse des taux d'intérêt et la vigueur persistante du dollar américain 💵.

Macroéconomie : L'Amérique Toujours en Pole Position 🇺🇸

L'économie américaine continue de surprendre par sa résilience. L'indice ISM manufacturier, bien qu'encore en territoire de contraction, a dépassé les attentes en s'établissant à 48,4. Le rapport sur l'emploi de novembre a confirmé la robustesse du marché du travail, avec 227 000 créations de postes, légèrement au-dessus des 220 000 attendus.

La progression des salaires 💵📈, en hausse de 4% en rythme annuel, reste un point de vigilance pour la Fed dans sa lutte contre l'inflation. Néanmoins, les investisseurs restent confiants quant à une nouvelle baisse des taux directeurs lors de la prochaine réunion du FOMC.

Le Bitcoin Franchit un Cap Historique💰

La cryptomonnaie phare a franchi pour la première fois le seuil des 100 000 dollars 🚀💸, atteignant un sommet historique à 104 000 dollars. Cette envolée s'explique en partie par l'annonce de la nomination probable de Paul Atkins à la tête de la SEC, laissant présager une régulation plus favorable au secteur des cryptoactifs.

Les Banques Centrales à la Croisée des Chemins 🏦

La quinzaine à venir s'annonce cruciale avec les réunions de plusieurs banques centrales majeures. La BCE 🇪🇺, en particulier, est très attendue alors que les deux principales économies de la zone euro 🇫🇷🇩🇪 montrent des signes de faiblesse. Les investisseurs scruteront les déclarations de Christine Lagarde pour déceler tout indice sur la future trajectoire des taux d'intérêt.

Conclusion : Un Optimisme Prudent

Malgré les incertitudes politiques et les défis économiques, les marchés financiers terminent l'année sur une note positive. L'optimisme des investisseurs semble inébranlable, porté par l'espoir d'un assouplissement monétaire et d'une reprise économique mondiale. Cependant, la prudence reste de mise face aux nombreux risques géopolitiques et économiques qui pourraient rapidement changer la donne en 2025🌍.

L'équipe vous souhaite un excellent weekend.


Hebdomadaire du 13/12/2024


La BCE poursuit sa politique d'assouplissement monétaire 🏦💶

La Banque centrale européenne (BCE) a une nouvelle fois baissé ses taux directeurs de 25 points de base lors de sa réunion du 12 décembre 2024. Cette décision s'inscrit dans la continuité de la politique monétaire accommodante menée par l'institution depuis plusieurs mois. 

Détail des nouveaux taux directeurs 📊

- Le taux de dépôt passe de 3,25% à 3% 💰
- Le taux de refinancement est abaissé de 3,40% à 3,15% 💸
- Le taux de la facilité de prêt marginal est réduit de 3,65% à 3,40% 💳

Cette baisse des taux a été motivée par deux facteurs principaux :

1. La poursuite de la détente de l'inflation dans la zone euro 📉
2. La révision à la baisse des prévisions de croissance économique 📊

Nouvelles prévisions économiques de la BCE

Les économistes de la BCE ont revu leurs projections pour les prochaines années :

- Croissance du PIB : 📈
- 2024 : 0,7% (contre 0,8% prévu en septembre)
- 2025 : 1,1% (contre 1,3% précédemment)
- 2026 : 1,4% (contre 1,5%)

- Inflation : 💹
- Prévisions revues à la baisse pour 2024 et 2025
- L'inflation sous-jacente est estimée à 1,9% en 2026 et 2027

Ces nouvelles projections reflètent un environnement économique plus morose que prévu initialement.

Perspectives de politique monétaire 🔍

La BCE a laissé entendre que d'autres baisses de taux pourraient intervenir en 2025 si nécessaire. Les investisseurs anticipent désormais une réduction du taux de dépôt à 1,75% d'ici la fin de l'année prochaine. 

Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a d'ailleurs déclaré qu'il y aurait "d'autres baisses de taux à venir l'année prochaine, au pluriel".

Cette orientation accommodante de la politique monétaire vise à soutenir l'activité économique et à ramener progressivement l'inflation vers l'objectif de 2% à moyen terme. 🎯

François Bayrou nommé Premier ministre : un défi de taille 🇫🇷

Après une semaine d'intenses spéculations, le président Emmanuel Macron a finalement choisi François Bayrou pour succéder à Elisabeth Borne au poste de Premier ministre. Cette nomination intervient dans un contexte politique tendu et soulève de nombreux défis pour le nouveau chef du gouvernement.

Un parcours politique riche 📜

François Bayrou, 73 ans, est une figure emblématique du centre droit français. Fondateur du MoDem (Mouvement Démocrate), il a été plusieurs fois ministre et candidat à l'élection présidentielle. Sa nomination à Matignon marque son retour au premier plan de la vie politique nationale. 🔝

Une nomination difficile

Le processus de nomination a été particulièrement long et complexe. François Bayrou a dû batailler pendant près de trois heures à l'Élysée pour finalement obtenir le poste. Cette situation illustre les tensions au sein de la majorité présidentielle et les réticences de certains à son égard.

Les défis qui attendent le nouveau Premier ministre

1. Former un gouvernement de coalition 🤝
- Le Parti socialiste a déjà annoncé qu'il serait dans l'opposition
- Les Républicains restent prudents quant à leur participation

2. Faire face à une Assemblée nationale fragmentée 🧩
- Absence de majorité absolue pour le camp présidentiel
- Risque permanent de motion de censure ⚠️

3. Gérer les discussions autour du projet de loi de finances 2025 💼
- Nécessité de trouver des compromis sur les mesures fiscales et budgétaires
- Pression pour réduire le déficit public 📉

4. Relancer l'économie dans un contexte international incertain 🌍
- Tensions commerciales avec les États-Unis (élection de Donald Trump) 🇺🇸
- Ralentissement économique en Chine 🇨🇳

5. Mener les réformes promises par Emmanuel Macron ✅
- Réforme des retraites 
- Transition écologique 🌿
- Réforme de l'assurance chômage 💼

La tâche s'annonce donc ardue pour François Bayrou, qui devra faire preuve de finesse politique et de capacité de dialogue pour surmonter ces nombreux obstacles. 🤞

Perspectives économiques en Chine pour 2025 🇨🇳

Le Bureau politique du Comité central du Parti communiste chinois s'est réuni cette semaine pour définir les orientations économiques du pays pour l'année 2025. Face aux défis internes et externes, Pékin prévoit d'ajuster sa politique économique. 📊

Une politique monétaire "modérément souple" 💰

La Banque populaire de Chine devrait adopter une approche plus accommodante en 2025, avec pour objectifs :

- Soutenir la croissance économique 📈
- Faciliter l'accès au crédit pour les entreprises 💳
- Stimuler la consommation intérieure 🛒

Cette orientation contraste avec la politique de resserrement monétaire menée par de nombreuses banques centrales occidentales. 🌍

Une politique budgétaire "davantage proactive" 📝

Le gouvernement chinois prévoit d'augmenter ses dépenses publiques et ses investissements dans les infrastructures pour soutenir l'activité économique. Cette approche vise à :

- Créer des emplois 👷‍♂️
- Moderniser les infrastructures du pays 🏗️
- Soutenir les secteurs stratégiques (technologies, énergies vertes, etc.) 🔬🌿

Mesures de soutien à l'économie 💪

Plusieurs pistes sont envisagées pour stimuler l'économie chinoise en 2025 :

- Réduction des impôts pour les entreprises et les ménages 💰
- Augmentation des investissements dans la recherche et développement 🔬
- Soutien accru au secteur immobilier, en difficulté depuis plusieurs années 🏘️
- Mesures pour encourager la consommation intérieure 🛍️

Ces orientations témoignent de la volonté des autorités chinoises de maintenir une croissance économique solide face aux incertitudes internationales et aux défis internes. 🚀

Le Nasdaq franchit les 20 000 points, porté par l'IA et les technologies quantiques 📈

L'indice technologique américain Nasdaq a franchi pour la première fois de son histoire la barre symbolique des 20 000 points le 12 décembre 2024. Cette performance historique est largement attribuée à l'engouement des investisseurs pour l'intelligence artificielle (IA) et les technologies quantiques.

Facteurs de la hausse 🚀

1. Progrès spectaculaires dans l'IA
- Développement de modèles de langage toujours plus performants 
- Applications concrètes dans de nombreux secteurs (santé, finance, industrie)

2. Avancées dans l'informatique quantique ⚛️
- Annonce d'Alphabet (Google) sur sa puce quantique Willow 💻
- Potentiel de révolution dans le calcul et la cryptographie 🔐

3. Performances exceptionnelles des géants technologiques 🏆
- Apple, Microsoft, Amazon, Alphabet et Nvidia tirent l'indice vers le haut 📱💻🛒
- Valorisations record pour ces entreprises 💰

4. Anticipations de baisse des taux d'intérêt 📉
- La Fed devrait poursuivre sa politique de détente monétaire en 2025 🏦
- Environnement favorable aux valeurs de croissance 📊

Cette progression spectaculaire du Nasdaq témoigne de la confiance des investisseurs dans le potentiel de croissance du secteur technologique, malgré les incertitudes économiques mondiales. 🌐

La puce quantique d'Alphabet : une révolution technologique en marche ⚛️

Alphabet, la maison mère de Google, a créé l'événement en annonçant une avancée majeure dans le domaine de l'informatique quantique avec sa puce Willow. Cette innovation pourrait avoir des implications considérables pour l'industrie technologique et au-delà. 🔬

Caractéristiques de la puce Willow

- Capacité de calcul sans précédent
- Réduction significative des erreurs de calcul, un défi majeur en informatique quantique
- Potentiel de résolution de problèmes complexes en quelques minutes, là où les superordinateurs classiques mettraient des années

Applications potentielles 🌟

1. Cryptographie et sécurité des données
2. Modélisation moléculaire pour la découverte de nouveaux médicaments
3. Optimisation des chaînes logistiques et des réseaux de transport
4. Simulations climatiques plus précises
5. Développement de nouveaux matériaux

L'annonce d'Alphabet a provoqué une forte hausse de son cours de bourse (+10% en une semaine) et a entraîné dans son sillage d'autres entreprises du secteur des technologies quantiques. 📈

Les analystes estiment que le marché de l'informatique quantique pourrait représenter plusieurs centaines de milliards de dollars dans les prochaines années, faisant de cette technologie un enjeu stratégique majeur pour les grandes puissances économiques. 💼🌍


Vendredi 13 Décembre 2024


Les banques centrales animent la cote à l'approche des fêtes 🎄🏦

À l'approche des fêtes de fin d'année, les décisions des banques centrales ont été au cœur de l'actualité financière cette semaine. Plusieurs institutions monétaires majeures ont procédé à des baisses de taux, marquant un tournant dans leurs politiques monétaires respectives.

Des baisses de taux plus importantes que prévu

La Banque du Canada a surpris les marchés en abaissant son taux directeur de 50 points de base, le ramenant à 3,25% 🍁. Cette décision, plus agressive qu'anticipé, vise à stimuler une économie canadienne en perte de vitesse, avec un taux de chômage atteignant 6,8% en novembre.

Dans la même veine, la Banque nationale suisse (BNS) a également opté pour une baisse de 50 points de base, réduisant son taux directeur à 0,50% 🇨🇭. Cette décision reflète la volonté de la BNS d'ajuster sa politique monétaire face à une baisse continue des pressions inflationnistes et à un environnement économique mondial incertain.

De son côté, la Banque centrale européenne (BCE) a adopté une approche plus mesurée en réduisant son taux directeur de 25 points de base 🇪🇺. Cette baisse, bien que moins prononcée que celles de ses homologues canadienne et suisse, s'inscrit dans la stratégie de la BCE visant à guider l'inflation vers son objectif de 2% dans un contexte de croissance économique plus faible dans la zone euro.

Réactions mitigées des marchés 📊

Malgré ces décisions significatives et l'atteinte de nouveaux records pour certains indices, le bilan de la semaine apparaît mitigé sur les marchés financiers. Les investisseurs semblent avoir déjà intégré ces baisses de taux dans leurs anticipations, ce qui explique les faibles écarts à la clôture de cette séquence hebdomadaire.

Prochaines échéances monétaires 📅

L'attention se tourne désormais vers les prochaines décisions de politique monétaire :

- La Réserve fédérale américaine (Fed) rendra son verdict sur les taux mercredi prochain 🇺🇸. Les investisseurs anticipent une baisse de 25 points de base, mais s'interrogent surtout sur les perspectives futures de la politique monétaire américaine.
- La Banque d'Angleterre et la Banque du Japon suivront, complétant ainsi un cycle important de décisions monétaires en cette fin d'année 🇬🇧🇯🇵.

Point sur les matières premières 🛢️🌾

Énergie : Le pétrole rebondit malgré des vents contraires ⛽

Le marché pétrolier a connu un rebond cette semaine, avec une hausse d'environ 3% malgré des facteurs baissiers persistants :

- L'OPEP a revu à la baisse ses prévisions de croissance de la demande mondiale, citant une reprise économique plus lente que prévu.
- L'Agence internationale de l'Énergie anticipe une augmentation de l'offre mondiale de pétrole supérieure à celle de la demande d'ici 2025, laissant présager un marché excédentaire.

Cependant, les prix ont réagi positivement aux rumeurs de nouvelles sanctions américaines contre la Russie. Le Brent s'échange autour de 73,90 USD le baril, tandis que le WTI américain dépasse les 70 USD.

Métaux : Stabilité du cuivre, l'or face aux rendements obligataires 🥇🧲

Le cuivre maintient sa stabilité autour de 9192 USD à Londres. Les investisseurs restent attentifs aux potentielles mesures de relance économique en Chine, qui pourraient soutenir la demande en métaux.

L'or, quant à lui, fait face à une remontée significative des rendements obligataires, limitant son potentiel haussier. Le métal précieux s'échange actuellement aux alentours de 2660 USD l'once.

Produits Agricoles : Café en pause, envolée continue du cacao ☕🍫

Le marché du café marque une pause après avoir atteint des sommets récents. En revanche, le cacao poursuit son ascension spectaculaire avec une hausse impressionnante de 157% depuis le début de l'année. Cette dynamique haussière s'explique par des inquiétudes persistantes sur l'offre mondiale, exacerbées par des conditions climatiques défavorables en Afrique de l'Ouest, principale région productrice.

Contexte macroéconomique 🌍

Détente générale mais vigilance maintenue

L'ambiance sur les marchés est à la détente, principalement en raison des décisions de politique monétaire qui se succèdent. Cependant, les investisseurs restent vigilants, notamment concernant l'évolution de l'inflation :

- Les dernières données sur l'inflation aux États-Unis montrent au mieux une stabilisation (CPI), au pire une reprise (PPI), sur des niveaux largement supérieurs à l'objectif de 2% de la Fed.
- Cette situation explique en partie la remontée des rendements des obligations à 10 ans américaines, passés de 4,13% à 4,35% en quelques jours.

Spread de taux et impact sur le secteur bancaire 🏦

L'écart entre les taux courts et les taux longs continue de s'accentuer, une configuration généralement favorable aux valeurs bancaires.

Marché des cryptomonnaies

Bitcoin stable, focus sur l'Ethereum 🚀

Le bitcoin (BTC) se maintient juste au-dessus des 100 000 dollars cette semaine. L'attention se porte désormais sur l'ether (ETH), la deuxième cryptomonnaie en termes de capitalisation :

- L'ETH affiche un léger recul de 2,72% cette semaine, s'échangeant autour de 3 900 dollars.
- Les ETF Ethereum Spot connaissent des flux entrants records, avec 825 millions de dollars d'entrées nettes cette semaine, portant l'encours total à 13,6 milliards de dollars (2,91% de tous les ETH en circulation).

De nombreux observateurs estiment qu'une éventuelle administration Trump, perçue comme plus souple envers la finance décentralisée (DeFi), pourrait favoriser le développement de l'écosystème Ethereum.

Perspectives pour la semaine à venir

La semaine prochaine s'annonce chargée en indicateurs macroéconomiques et en décisions de politique monétaire :

- Publication des PMI, des ventes de détail américaines, de l'indice Ifo allemand 📊.
- Décisions de politique monétaire au Royaume-Uni, au Japon et aux États-Unis, avec un focus particulier sur la réunion de la Fed mercredi soir 🏦.
- Résultats trimestriels attendus pour H&M, Micron, Lennar, Accenture, Fedex et Nike 📈.

Les marchés resteront attentifs à ces événements avant la traditionnelle trêve des confiseurs qui débutera le 21 décembre 🎅🎁.

L'équipe GROUPE PATRIMOINE GESTION vous souhaite un excellent weekend.


Hedbomadaire

Vendredi 20 Décembre 2024


Actualités économiques et financières : Perspectives et tendances pour 2025

Nouveaux supports d'investissement : Une offre diversifiée et innovante

Le paysage de l'investissement s'enrichit considérablement en 2025 avec le lancement de dix nouveaux fonds et supports à formule particulièrement prometteurs depuis février. Cette nouvelle vague d'opportunités d'investissement reflète l'évolution rapide des marchés financiers et l'adaptation des gestionnaires d'actifs aux nouvelles tendances économiques et technologiques.

Fonds actions thématiques : L'innovation au cœur des stratégies

1. Intelligence Artificielle (IA) : BlackRock lance une suite de fonds axés sur l'IA pour les investisseurs européens, comprenant le BGF AI Innovation, l'ETF iShares AI Infrastructure UCITS et l'ETF iShares AI Adopters & Applications UCITS. Ces fonds visent à capturer les opportunités offertes par l'écosystème IA, de l'infrastructure aux applications.

Évolution des taux d'épargne : Ajustement à la baisse du PEL

Baisse du taux du PEL pour 2025

La Banque de France a annoncé une révision à la baisse du taux d'intérêt du Plan d'Épargne Logement (PEL) pour l'année 2025. Cette décision s'inscrit dans un contexte de ralentissement de l'inflation et d'ajustement des politiques monétaires.

- Nouveau taux : 1,75% pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2025

- Baisse : 0,5 point par rapport au taux de 2,25% en vigueur en 2024

- Taux net : 1,45% pour les personnes non imposables (après prélèvements sociaux de 17,2%)

- Taux net : 1,22% pour les personnes imposées au Prélèvement Forfaitaire Unique (PFU) de 30%

Impact sur les prêts épargne logement

La baisse du taux du PEL a également un effet sur les conditions de prêt associées :

- Nouveau taux de prêt PEL : 2,95% (hors assurance) pour les PEL ouverts à partir du 1er janvier 2025

- Calcul : Taux de rendement du PEL + 1,20 point

Perspectives pour les autres livrets d'épargne

Cette baisse du PEL laisse présager des ajustements similaires pour d'autres produits d'épargne réglementée en 2025 :

- Livret A et LDDS : Estimation d'une baisse de 3% à 2,5% au 1er février 2025

- Livret d'Épargne Populaire (LEP) : Possible réduction de 4% à 3%, avec une potentielle intervention gouvernementale pour maintenir un taux plus attractif (par exemple 3,5%)

Politique monétaire américaine : Ajustement progressif

Baisse des taux directeurs par la Fed

La Réserve fédérale américaine (Fed) a procédé à sa troisième baisse de taux de l'année, réduisant les taux directeurs de 25 points de base:

- Nouvelle fourchette : 4,25% - 4,50%

- Baisse cumulée : 1 point de pourcentage depuis le début de l'année

Révision des prévisions pour 2025

La Fed a revu à la baisse ses projections de réductions de taux pour 2025 :

- Nouvelles prévisions : Deux baisses de taux attendues en 2025

- Précédentes anticipations : Quatre baisses de taux

- Raisons : Incertitudes persistantes sur l'évolution de l'inflation et la robustesse de l'économie américaine

Implications pour l'économie et les marchés

Cette approche plus prudente de la Fed pourrait avoir plusieurs conséquences :

1. Stabilité du dollar : Un ralentissement des baisses de taux pourrait soutenir la valeur du dollar américain.

2. Marchés obligataires : Les rendements des obligations américaines pourraient rester relativement élevés, influençant les flux d'investissement mondiaux.

3. Marchés actions : Une politique monétaire moins accommodante pourrait modérer la performance des marchés actions, en particulier pour les valeurs de croissance sensibles aux taux.

4. Économie réelle : Un coût du crédit restant élevé pourrait continuer à peser sur l'investissement des entreprises et le marché immobilier.

Analyses sectorielles : Défis et opportunités

Semi-conducteurs : Incertitudes géopolitiques et technologiques

Le secteur des semi-conducteurs fait face à de nouveaux défis en 2025, notamment liés au contexte politique américain :

1. Impact potentiel du retour de Donald Trump :

   - Possible réduction des subventions aux entreprises américaines de semi-conducteurs

   - Renforcement probable des contrôles à l'exportation vers la Chine

2. Tendances technologiques :

   - Demande croissante pour les puces avancées (5 nm et au-delà)

   - Développement de l'informatique quantique et son impact sur l'industrie

   - Intégration accrue de l'IA dans la conception et la fabrication de semi-conducteurs

3. Défis de la chaîne d'approvisionnement :

   - Efforts continus pour diversifier les sources d'approvisionnement

   - Investissements dans de nouvelles capacités de production en Europe et aux États-Unis

4. Opportunités :

   - Croissance du marché de l'IA et de l'informatique en edge

   - Demande soutenue dans les secteurs de l'automobile et de l'Internet des objets (IoT)

Énergie : Accélération de la transition énergétique

Engie, acteur majeur du secteur, a présenté une stratégie ambitieuse malgré un accueil mitigé des investisseurs :

1. Objectifs de capacités renouvelables :

   - 50 GW de capacités installées fin 2025

   - 80 GW à l'horizon 2030

2. Investissements prévus :

   - 22 à 25 milliards d'euros d'investissements de croissance entre 2023 et 2025

   - Augmentation de 50% par rapport à la période 2021-2023

3. Focus stratégique :

   - Développement des infrastructures décentralisées

   - Montée en puissance des capacités flexibles et des gaz renouvelables

4. Objectifs financiers :

   - Croissance du Résultat Net Récurrent part du Groupe (RNRpg) : 4,1 à 4,7 milliards d'euros en 2025

   - Politique de dividendes : taux de distribution entre 65% et 75% du RNR

5. Engagement environnemental :

   - Objectif Net Zéro Carbone en 2045

   - Quatre pays atteignant cet objectif dès 2030

Chimie : Innovation et durabilité au cœur de la stratégie

Arkema a dévoilé ses ambitions pour 2028, misant sur l'innovation et la durabilité :

1. Objectifs financiers :

   - Chiffre d'affaires visé : environ 12 milliards d'euros d'ici 2028

   - Marge d'EBITDA : progression de 15,8% à près de 18% en quatre ans

2. Croissance organique :

   - Croissance moyenne du chiffre d'affaires : 4% par an

   - Croissance moyenne de l'EBITDA : 7 à 8% par an sur 2024-2028

3. Domaines d'innovation clés :

   - Mobilité propre

   - Énergies vertes

   - Gestion des ressources naturelles

   - Solutions pour l'électronique

4. Engagement ESG :

   - Renforcement des initiatives de décarbonation

   - Trajectoire validée 1,5°C par SBTi

5. Retour aux actionnaires :

   - Augmentation de 30% sur la période 2024-2028 par rapport aux cinq années précédentes

Entreprises à surveiller : Stratégies et perspectives

Bureau Veritas : Entrée dans le CAC 40 et ambitions de croissance

Bureau Veritas, spécialiste de la certification et du contrôle qualité, intègre le CAC 40 avec des objectifs ambitieux :

1. Objectifs financiers 2024-2028 :

   - Croissance organique annuelle : entre 6% et 7%

   - Amélioration constante de la marge opérationnelle ajustée

2. Stratégie de croissance :

   - Accélération des fusions et acquisitions

   - Investissements dans des secteurs stratégiques : durabilité, transition énergétique, cybersécurité

3. Politique de dividendes :

   - Distribution de 65% du résultat net ajusté sur 2024-2028

   - Fort taux de conversion des flux de trésorerie (>90%)

4. Investissements prévus :

   - Dépenses d'investissement : 2,5% à 3% du chiffre d'affaires

Renault : Opportunités stratégiques et financières

L'évolution positive du cours de l'action Nissan ouvre de nouvelles perspectives pour Renault :

1. Participation dans Nissan :

   - Opportunité de sortie plus avantageuse de la participation dans le constructeur japonais

   - Potentiel de monétisation d'actifs non stratégiques

2. Performance financière :

   - Chiffre d'affaires T3 2024 en hausse de 1,8% (supérieur aux attentes)

   - Confirmation des objectifs 2024 : marge opérationnelle ≥ 7,5%, free cash flow ≥ 2,5 milliards d'euros

3. Stratégie produit :

   - Succès des nouveaux lancements (18% des facturations au T3)

   - Accent sur l'électrification : 46,8% des ventes européennes électrifiées

4. Perspectives 2025 :

   - Sept nouveaux lancements prévus, dont le SUV Dacia Bigster

   - Objectif d'amélioration du mix électrique grâce à la nouvelle R5

5. Défis :

   - Gestion de la transition vers l'électrique

   - Adaptation à l'évolution des réglementations environnementales

Tendances macroéconomiques et perspectives pour 2025

Croissance économique mondiale

Les prévisions pour la croissance économique mondiale en 2025 restent modérées, avec des disparités régionales importantes :

Croissance mondiale : Estimée à 3,1% pour 2025, en légère hausse par rapport à 2024 (2,9%).

Économies avancées : Croissance prévue de 1,5%, tirée par une reprise modérée aux États-Unis et en Europe.

Marchés émergents et économies en développement

Croissance plus robuste à 4,2%, principalement soutenue par l'Inde et l'Asie du Sud-Est.

Inflation et politiques monétaires

L'inflation devrait continuer à se modérer dans la plupart des économies, permettant aux banques centrales d'assouplir progressivement leurs politiques monétaires :

Inflation mondiale : Prévue à 3,1% en 2025, contre 3,4% en 2024.

Banques centrales : Tendance à la baisse des taux directeurs, avec une approche prudente et graduelle.-

Risques : Persistance de tensions géopolitiques et de perturbations des chaînes d'approvisionnement pouvant raviver les pressions inflationnistes.

Commerce international et chaînes d'approvisionnement

Le commerce mondial devrait connaître une reprise modérée, mais reste confronté à des défis structurels :

Croissance du commerce mondial : Prévue à 3,5% en 2025, contre 2,8% en 2024.

Réorganisation des chaînes d'approvisionnement :

Poursuite de la tendance au nearshoring et à la diversification des sources d'approvisionnement.

Accords commerciaux : Mise en œuvre progressive de nouveaux accords régionaux, notamment en Asie-Pacifique et en Afrique.

Innovations technologiques et leur impact sur l'économie

Intelligence artificielle et automatisation

L'IA et l'automatisation continuent de transformer les secteurs économiques :

Adoption de l'IA générative : Accélération dans les entreprises, avec un impact croissant sur la productivité et l'innovation.

Marché de l'IA : Estimé à 407 milliards de dollars en 2025, en croissance de 36% par rapport à 2024.

Enjeux éthiques et réglementaires : Mise en place progressive de cadres réglementaires pour encadrer l'utilisation de l'IA.

Technologies vertes et transition énergétique

Les investissements dans les technologies vertes s'accélèrent, soutenus par des politiques publiques ambitieuses :

- Énergies renouvelables : Capacité installée mondiale prévue à 4 800 GW en 2025, soit une augmentation de 60% par rapport à 2020.

Véhicules électriques : Part de marché mondiale estimée à 20% des ventes de véhicules neufs en 2025.

Hydrogène vert : Investissements massifs dans la production et l'infrastructure, avec une capacité de production prévue de 5,7 millions de tonnes en 2025.

Enjeux ESG et finance durable

Intégration des critères ESG dans les décisions d'investissement

Les critères Environnementaux, Sociaux et de Gouvernance (ESG) deviennent incontournables dans le monde de la finance :

Actifs ESG : Prévus pour atteindre 53 000 milliards de dollars d'ici 2025, soit un tiers des actifs sous gestion mondiaux.

Réglementation : Renforcement des exigences de reporting ESG pour les entreprises et les investisseurs.

Impact investing : Croissance rapide, avec un marché estimé à 2 500 milliards de dollars en 2025.

Finance climatique et biodiversité

La lutte contre le changement climatique et la préservation de la biodiversité mobilisent des financements croissants :

Obligations vertes : Marché estimé à 2 000 milliards de dollars en 2025.

Financements climat : Objectif de 100 milliards de dollars par an pour les pays en développement, avec un accent sur l'adaptation.

Biodiversité : Émergence de nouveaux instruments financiers liés à la préservation des écosystèmes.

Conclusion et perspectives

L'année 2025 s'annonce comme une période de transition et d'adaptation pour l'économie mondiale. Les défis liés à la croissance modérée, à l'inflation et aux tensions géopolitiques persistent, mais de nouvelles opportunités émergent grâce aux avancées technologiques et à la transition vers une économie plus durable. Les investisseurs et les entreprises devront rester vigilants face à ces évolutions rapides et adapter leurs stratégies en conséquence.


Hedbomadaire

Vendredi 20 Décembre 2024


Turbulences sur les marchés financiers : La Fed refroidit les ardeurs des investisseurs 🌪️💹

La semaine précédant Noël 2024 a été marquée par une forte volatilité sur les marchés financiers mondiaux, remettant en question le traditionnel "rallye de Noël" 🎅📉. L'élément déclencheur de cette agitation a été la décision de la Réserve fédérale américaine (Fed) concernant sa politique monétaire, qui a surpris de nombreux investisseurs et analystes.

La Fed revoit ses projections à la baisse 📊⬇️

Le président de la Fed, Jerome Powell, a annoncé mercredi que l'institution envisageait désormais au maximum deux baisses de taux pour l'année 2025, contre quatre prévues initialement en septembre 2024 🔢. Cette révision à la baisse s'explique par plusieurs facteurs macroéconomiques :

- Une inflation qui ne diminue pas aussi rapidement que prévu 💸
- Un marché de l'emploi toujours robuste 💼
- Une croissance économique soutenue 📈

Ces éléments ont conduit la Fed à adopter une approche plus prudente dans l'assouplissement de sa politique monétaire.

Réaction des marchés actions 📉

Suite à cette annonce, les principaux indices boursiers américains ont connu une forte baisse, entraînant dans leur sillage les marchés européens 🇺🇸🇪🇺. Cette correction brutale a mis un coup d'arrêt au rallye haussier observé depuis le début du mois de décembre, remettant en question les perspectives optimistes pour la fin de l'année.

Marchés obligataires sous tension 💼💸

Le marché obligataire a également réagi vivement à la décision de la Fed. Le rendement du bon du Trésor américain à 10 ans a atteint 4,54%, son plus haut niveau depuis mai 2024 📊. Cette hausse des taux longs reflète les anticipations du marché concernant une politique monétaire plus restrictive que prévu pour les mois à venir.

Impact sur les matières premières 🛢️🥇

Pétrole : Pression baissière ⛽📉

Les cours du pétrole ont subi une double pression cette semaine :

1. La vigueur du dollar américain, qui a atteint son plus haut niveau en deux ans 💵
2. Les craintes d'un ralentissement de la demande en 2025 🚗⬇️

Le Brent a chuté à environ 72 USD le baril, perdant près de 3% sur la semaine, tandis que le WTI américain est passé sous la barre des 70 USD, avec une baisse de 4,60% 📊.

Métaux : Tendance baissière généralisée 📉

Le compartiment des métaux de base a également souffert de l'appréciation du dollar :

- Cuivre : 8880 USD la tonne (prix spot à Londres) 🔴
- Aluminium : 2507 USD la tonne, après cinq séances de baisse consécutives 📉
- Zinc : 2967 USD la tonne 🔴
- Plomb : 1971 USD la tonne 🔴

L'or n'a pas échappé à la tendance baissière, pénalisé par la hausse des rendements obligataires. L'once d'or s'échangeait en baisse à 2600 USD 🥇📉.

Produits agricoles : Contrastes 🌾🍫

Les matières premières agricoles ont connu des évolutions contrastées :

- Blé : Poursuite de la baisse à 535 cents le boisseau (contrat échéance mars 2025) 🌾📉
- Maïs : Stabilisation à 440 cents le boisseau 🌽➡️
- Cacao : Nouveau record historique à 12000 USD la tonne 🍫📈

Cryptomonnaies : Montagnes russes 🎢💰

Le marché des cryptomonnaies a connu une semaine particulièrement mouvementée :

1. Le bitcoin a atteint un nouveau sommet historique mardi à plus de 108 000 dollars 🚀
2. Une chute brutale de près de 12% en trois jours, ramenant le cours autour de 93 500 dollars 📉
3. Les ETF Bitcoin Spot ont enregistré leurs plus importantes sorties nettes quotidiennes depuis leur lancement en janvier 2024, avec 680 millions de dollars retirés en une seule journée 💸
4. L'ether a subi une chute encore plus importante de 19%, revenant proche des 3 000 dollars 📉

Perspectives pour la fin d'année 🎄🔮

La semaine de Noël s'annonce particulière sur les marchés financiers :

- Fermeture anticipée d'Euronext (dont Paris et Bruxelles) le 24 décembre à 14h00, réouverture le 27 décembre 🇫🇷🇧🇪
- Fermeture de la bourse suisse les 24, 25 et 26 décembre 🇨🇭

L'ambiance qui règne actuellement sur les marchés pourrait compromettre le traditionnel rallye de fin d'année. Les investisseurs resteront attentifs aux indicateurs économiques et aux déclarations des banques centrales pour ajuster leurs positions dans ce contexte incertain📊.

Nous vous souhaitons d'excellentes fêtes de fin d'année.🎄🎁🎅

GROUPE PATRIMOINE GESTION
Conseil en Gestion Financière

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La présente page est éditée à titre d'information uniquement et ne doit nullement être considéré comme un conseil en investissement ou une recommandation relative à quelque valeur mobilière, stratégie ou produit d'investissement. Les informations contenues sur cette page proviennent de sources réputées et fiables, mais ne sauraient être garanties.

Rien ne garantit que les tendances évoquées perdureront. Les déclarations concernant les tendances des marchés financiers se fondent sur les conditions de marché actuelles, lesquelles peuvent fluctuer. Rien ne dit que les stratégies d'investissement porteront leurs fruits dans toutes les conditions de marché ou qu'elles sont adaptées à tout type d'investisseur. Il est conseillé à chaque investisseur d'évaluer sa capacité à investir sur le long terme et plus particulièrement durant les replis boursiers.