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HEBDOMADAIRE DU 17/01/2025

Notre rédaction sous la direction de PACHAN Mike, Président-Directeur Général, s'appuie sur une analyse approfondie des données économiques et financières les plus récentes pour offrir à nos lecteurs une perspective experte sur les enjeux liés à l'élection de Donald Trump et ses implications pour les marchés financiers mondiaux. 

Nous mettons un point d'honneur à fournir une information de haute qualité, basée sur des sources fiables et vérifiées, afin d'aider nos clients et lecteurs à prendre les meilleures décisions d'investissement possibles dans ce contexte économique et politique en constante évolution.

Donald Trump redevient président des États-Unis

Donald Trump prendra ses fonctions de 47e président des États-Unis le 20 janvier 2025, marquant son retour à la Maison-Blanche après une absence de quatre ans.

Cette élection historique survient dans un contexte économique favorable pour les États-Unis, contrastant fortement avec la situation en Europe.

L'économie américaine affiche une robustesse remarquable, avec une croissance de 2,8% en 2024, largement supérieure à celle de la zone euro qui ne s'élève qu'à 0,8%.

Les perspectives pour 2025 restent positives, le Fonds Monétaire International (FMI) prévoyant une croissance de 2,7% pour les États-Unis.

Le programme économique de Trump s'annonce résolument pro-business.

Il promet des baisses d'impôts significatives et un assouplissement des réglementations, visant à stimuler davantage l'activité économique.

Cependant, ces mesures soulèvent des inquiétudes quant à leur impact sur le déficit budgétaire et la dette publique.

Les analystes financiers anticipent une période de volatilité accrue sur les marchés, en partie due à l'incertitude entourant la mise en œuvre concrète des politiques de Trump.

Le risque d'une escalade du protectionnisme commercial est particulièrement redouté, avec la possibilité de nouvelles tensions commerciales, notamment avec la Chine et l'Union européenne.

Sur le plan monétaire, le dollar devrait poursuivre son appréciation face à l'euro, renforçant son statut de valeur refuge et reflétant le différentiel de croissance entre les deux zones économiques.

Stratégie d'investissement recommandée

Dans ce contexte, les experts financiers recommandent d'accorder une place prépondérante aux actions américaines dans les portefeuilles d'investissement.

Il est conseillé d'allouer jusqu'à 50% de la part actions à ce marché.

Pour les investisseurs français souhaitant s'exposer à Wall Street tout en bénéficiant des avantages fiscaux du Plan d'Épargne en Actions (PEA), deux ETF sont particulièrement recommandés :

1. Amundi PEA S&P 500 : cet ETF réplique la performance du célèbre indice S&P 500, offrant une exposition large au marché actions américain.

2. Amundi Russell 2000 PEA : focalisé sur les petites et moyennes capitalisations américaines, cet ETF permet de profiter du dynamisme de ce segment du marché.

Pour ceux qui préfèrent investir directement dans des actions individuelles, plusieurs valeurs américaines sont mises en avant :

- American Express : le géant des services financiers devrait bénéficier de la reprise de la consommation et des voyages.

- Microsoft : leader incontesté dans le domaine des logiciels et du cloud computing.

- Honeywell : conglomérat industriel bien positionné sur des secteurs d'avenir comme l'aérospatiale et l'automatisation.

- JPMorgan : première banque américaine, qui devrait profiter de la hausse des taux d'intérêt.

- SLB (ex-Schlumberger) : leader des services pétroliers, bien placé pour bénéficier des investissements dans l'exploration et la production de pétrole et de gaz.

Enfin, pour diversifier géographiquement tout en gardant une exposition au marché américain, certaines entreprises européennes fortement présentes aux États-Unis sont recommandées :

- EssilorLuxottica : leader mondial de l'optique, réalisant près de 50% de son chiffre d'affaires aux États-Unis.

- Sanofi : géant pharmaceutique français avec une forte présence sur le marché américain.

- Ahold Delhaize : groupe de distribution néerlandais, propriétaire de plusieurs chaînes de supermarchés aux États-Unis.

Situation politique en France

En France, la situation politique reste tendue. Le Premier ministre François Bayrou a évité de justesse une motion de censure grâce au désistement du Parti socialiste.

Cette manœuvre politique a permis au gouvernement de se maintenir, mais au prix de certaines concessions.

Malgré ces compromis, la réforme controversée des retraites n'a pas été suspendue.

Le gouvernement a lancé un "conclave" avec les partenaires sociaux pour tenter de trouver un consensus sur ce sujet épineux. Les discussions s'annoncent difficiles et leur issue reste incertaine.

Sur le plan budgétaire, le gouvernement vise un déficit public de 5,4% du PIB en 2025, un objectif ambitieux qui nécessitera des efforts importants en termes de maîtrise des dépenses publiques.

Une mesure fiscale notable est le retour prévu de la taxe sur les hauts revenus, visant à augmenter les recettes de l'État tout en répondant aux critiques sur les inégalités sociales.

Marchés financiers

Les marchés financiers ont connu une semaine positive. Le CAC 40, principal indice boursier français, a progressé de 1,9% sur la semaine pour atteindre 7709,75 points, porté notamment par un fort rebond des valeurs du luxe.

Ce rebond fait suite à la publication de chiffres de ventes encourageants par Richemont, propriétaire de Cartier, qui a rassuré les investisseurs sur la santé du secteur du luxe, particulièrement important pour la Bourse de Paris.

Dans le domaine de l'épargne, une baisse du taux du Livret A à 2,4% est annoncée pour le 1er février, reflétant la tendance à la baisse des taux d'intérêt.

Une opération majeure se profile dans le secteur des services aux entreprises : Bureau Veritas, leader français de l'inspection et de la certification, est en discussions avancées de fusion avec son concurrent suisse SGS. Cette fusion potentielle pourrait créer un géant mondial du secteur.

Autres informations notables

TotalEnergies, le géant pétrolier français, pourrait bénéficier indirectement des nouvelles sanctions américaines contre la Russie.

Ces sanctions, visant à réduire les revenus pétroliers de la Russie, pourraient entraîner une hausse des prix du pétrole et du gaz, favorable aux compagnies pétrolières occidentales.

Changes et matières premières

Sur le marché des changes, l'euro a légèrement progressé face aux principales devises.

Il s'est apprécié de 0,4% face au dollar, atteignant 1,0286 dollar pour un euro.

Face au franc suisse, l'euro est resté stable à 0,9400, tandis qu'il s'est renforcé de 0,6% face à la livre sterling, s'établissant à 0,8442 livre.

Le dollar, quant à lui, s'est déprécié de 1% face au yen japonais.

Concernant les matières premières, le pétrole Brent a connu une hausse de 2,2% sur la semaine, atteignant 82,11 dollars le baril.

L'or a également progressé, gagnant 0,7% à 2.709,50 dollars l'once.

Le bitcoin a poursuivi sa forte hausse, franchissant la barre des 100.000 dollars pour atteindre 102.437,26 dollars.

Focus sur les matières premières agricoles

Le marché du cacao a atteint des sommets historiques, le cours s'établissant à 5.825 dollars la tonne à New York, en hausse de 8,5% sur la semaine.

Cette envolée s'explique par des inquiétudes persistantes sur l'offre, les deux principaux pays producteurs, la Côte d'Ivoire et le Ghana, faisant face à des conditions météorologiques défavorables.

Le café arabica a également connu une hausse significative, progressant de 3,2% à 1,92 dollar la livre à New York.

Le marché reste soutenu par des stocks mondiaux au plus bas depuis 10 ans et des prévisions de récolte en baisse au Brésil, premier producteur mondial.

Les autres matières premières agricoles ont connu des évolutions contrastées.

Le blé a reculé de 1,8% à Chicago, pénalisé par des exportations américaines décevantes.

Le maïs a cédé 0,5%, affecté par la concurrence du Brésil sur le marché mondial.

En revanche, le soja s'est apprécié de 1,2%, soutenu par la demande chinoise.

Enfin, le sucre a gagné 2,5% à Londres, porté par des perspectives de déficit de production en Inde.

Ces mouvements reflètent la complexité et la diversité des facteurs influençant les marchés des matières premières agricoles, allant des conditions météorologiques aux dynamiques de l'offre et de la demande mondiales.

HEBDOMADAIRE DU 17/01/2025