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Le projet de loi de finances pour 2025 : un équilibre budgétaire encore fragile 💼💰
Le projet de loi de finances (PLF) pour 2025, adopté par le Sénat en première lecture, dessine les contours d'un budget encore fragile pour la France 🇫🇷.
L'article liminaire du texte fournit des prévisions économiques et budgétaires qui méritent une analyse approfondie.
Un déficit public qui se réduit, mais reste élevé 📉
Le solde effectif de l'ensemble des administrations publiques est prévu à -5,3% du PIB en 2025, en amélioration par rapport aux -6,1% attendus en 2024, mais toujours loin de l'objectif de 3% fixé par les traités européens 🇪🇺.
Cette réduction du déficit repose principalement sur une amélioration du solde structurel, qui passerait de -5,7% en 2024 à -4,8% en 2025.
Cependant, ces prévisions restent nettement moins optimistes que celles inscrites dans la loi de programmation des finances publiques 2023-2027, qui tablait sur un déficit de -3,7% en 2025. Cet écart témoigne des difficultés persistantes à redresser les comptes publics dans un contexte économique incertain 🌪️.
Une dette publique qui continue de s'alourdir 💸
La dette au sens de Maastricht devrait atteindre 114,9% du PIB en 2025, contre 112,8% en 2024. Cette trajectoire ascendante est préoccupante, d'autant plus que la loi de programmation prévoyait une stabilisation à 109,6% du PIB.
L'alourdissement de la dette limite les marges de manœuvre budgétaires du gouvernement et expose la France à des risques en cas de remontée des taux d'intérêt 📈.
Des prélèvements obligatoires en légère hausse 💰
Le taux de prélèvements obligatoires devrait s'établir à 43,4% du PIB en 2025, en hausse par rapport aux 42,8% prévus pour 2024.
Cette augmentation, bien que modérée, va à l'encontre de l'objectif affiché de réduction de la pression fiscale.
Elle s'explique notamment par la fin progressive de certaines mesures de soutien mises en place pendant la crise sanitaire 🦠.
Une dépense publique qui peine à se contracter 💸
La dépense publique (hors crédits d'impôt) est prévue à 56,4% du PIB en 2025, stable par rapport à 2024. En valeur absolue, elle devrait atteindre 1 695 milliards d'euros.
L'évolution en volume de la dépense publique est estimée à +0,5% en 2025, un rythme inférieur à celui de 2024 (+2,1%) mais qui reste supérieur à l'objectif de la loi de programmation (+0,8%).
Cette maîtrise relative de la dépense publique masque des disparités entre les différents sous-secteurs des administrations publiques :
- Les administrations publiques centrales verraient leurs dépenses progresser de 0,1% en volume.
- Les administrations publiques locales connaîtraient une hausse plus marquée de 1,0%.
- Les administrations de sécurité sociale verraient leurs dépenses augmenter de 0,6%.
Des investissements publics maintenus 🏗️
Le PLF 2025 prévoit 30 milliards d'euros de dépenses d'investissement, un niveau identique à celui de 2024. Ce maintien de l'effort d'investissement public est crucial pour soutenir la croissance à long terme, mais il reste inférieur aux 34 milliards d'euros initialement prévus dans la loi de programmation.
Perspectives et enjeux pour les investisseurs 💼📊
Ces prévisions budgétaires dessinent un contexte macroéconomique complexe pour les investisseurs en 2025 :
1. La persistance d'un déficit élevé et d'une dette croissante pourrait peser sur la notation souveraine de la France, avec des répercussions potentielles sur les taux d'emprunt de l'État et des entreprises françaises 🏦.
2. La légère hausse des prélèvements obligatoires pourrait affecter la rentabilité des entreprises, en particulier dans les secteurs les plus exposés à la fiscalité 💼.
3. Le maintien d'un niveau élevé de dépense publique devrait continuer à soutenir certains secteurs (santé, éducation, défense), offrant des opportunités d'investissement ciblées 🎯.
4. Les investissements publics maintenus à 30 milliards d'euros pourraient bénéficier aux entreprises du BTP, des infrastructures et de la transition écologique 🏗️🌿.
En conclusion, le PLF 2025 témoigne des difficultés persistantes à redresser les finances publiques françaises. Si des efforts de maîtrise de la dépense sont perceptibles, ils restent insuffisants pour inverser la tendance haussière de la dette. Les investisseurs devront rester vigilants quant à l'évolution de ces indicateurs macroéconomiques et à leurs implications sur les différents secteurs de l'économie française 🇫🇷📈.
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Rien ne garantit que les tendances évoquées perdureront. Les déclarations concernant les tendances des marchés financiers se fondent sur les conditions de marché actuelles, lesquelles peuvent fluctuer. Rien ne dit que les stratégies d'investissement porteront leurs fruits dans toutes les conditions de marché ou qu'elles sont adaptées à tout type d'investisseur. Il est conseillé à chaque investisseur d'évaluer sa capacité à investir sur le long terme et plus particulièrement durant les replis boursiers.